19/11/2018

Comment vaincre ses phobies ?

Il existe plusieurs types de phobies qui gâchent latéralement la vie des gens. Pour commencer, il faut cerner sa phobie pour pouvoir lui faire face et en guérir. Il faut affronter ses démons comme on dit pour les vaincre. Les principales phobies connues sont la claustrophobie, l’agoraphobie, l’acrophobie, l’hématophobie…

Pour les personnes qui ont une phobie des seringues, c’est difficile de les convaincre de faire des injections d’acide hyaluronique ou de botox. Les victimes de la bélonéphobie n’arrivent même pas à faire une vaccination et entrent dans des états d’hystérie pas possible.

Que faire alors pour vaincre ses phobies ?

Opter pour la thérapie comportementale et cognitive

La phobie n’est rien d’autre qu’une maladie qui se soigne. Les troubles phobiques légers ne nécessitent pas pour autant un traitement médicamenteux sauf si elles engendrent une dépression. Si la personne en vient à bout de sa peur irrationnelle, elle peut consulter et demander de l’aide. Des cas de malaise vagal sont souvent mentionnés.

Les thérapies comportementales et cognitives permettent de déconditionner la peur. Une exposition progressive permet d’habituer le patient à sa peur.

L’hypnose permet aussi d’évacuer les émotions négatives et les peurs démesurées.

La méthode Tipi permet un nettoyage émotionnel. Il s’agit d’une technique d’identification sensorielle des peurs inconscientes. En fermant ses yeux, le patient évacue les sensations désagréables liées à sa phobie.

Comment soigner les phobies par la réalité virtuelle ?

Depuis 1992, on commence à utiliser la réalité virtuelle pour faire face à sa phobie.  Les personnes concernées sont celles atteintes de dépression, de phobies, d’addictions, de troubles du comportement alimentaire et de troubles de l’équilibre.

La réalité virtuelle est en fait la continuité dans les thérapies de comportement pour habituer le patient à affronter ses peurs. L’aspect ludique et motivationnel de la Thérapie d’exposition à la réalité virtuelle dite la TERV permet une maniabilité et une approche plus facile. La présence d’un psychanalyste lors de l’immersion du patient dans la réalité virtuelle qui le met face à ses peurs, permet une récolte de ses réactions. En plus le patient est conscient que la situation est virtuelle donc il est plus rassuré que si on le mettait réellement face à l’objet dont il a peur.

 

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